sábado, 27 de junho de 2009

Toute la patrie ou le martyre


La dernière déclaration du M. Boukhari Ahmed, représentant du Front Polisario à New York, intervient alors que des interrogations multiples ne cessent de se poser sur la volonté des Nations Unies de sortir de l'impasse dans lequel l'organisation onusienne s'est mise.

Elle a le mérite d'apporter une clarification supplémentaire des responsables sahraouis sur ce problème qui constitue un volet important pour la restauration de la légalité internationale et la crédibilité des organismes internationaux, y compris le Conseil de Sécurité.

Tout en réitérant l'engagement des Sahraouis à privilégier la voie pacifique dans la recherche d'une solution juste et équitable au problème sahraoui, et à continuer à collaborer sincèrement avec les instances onusiennes, M. Boukhari n'a pas manqué de rappeler que la communauté internationale doit agir pour éviter le pire.

Opportune et logique, la déclaration du diplomate sahraoui a le mérite de clarifier les choses en attendant l'arrivée du représentant spécial du Secrétaire Général, Ban Ki-moon pour la préparation des rencontres informels entre les deux parties.

Dans les nouvelles négociations, il ne peut y avoir de retour possible aux méthodes marocaines qui ont mis en échec les quatre rounds de négociations précédents. Les multiples blocages et subterfuges des responsables marocains sont à l'origine de tous ces échecs. Sans conditions préalables, pour le Maroc, veut dire rien que l'autonomie. Il n'est pas nécessaire de rappeler que pour les sahraouis, rien n'est acceptable sauf l'indépendance. C'est ça la réalité si amère pour le Maroc. Une autre vision relève de l'imaginaire.

Pour le plus simple des citoyens, c'est clair. La culture nationaliste lui a appris que la volonté des peuples est inquébrantable et la victoire de la lutte armée est sûre. Tous les peuples qui se sont soulevés contre le colonialisme ont fini par arracher leur indépendance.

En octobre 1975, lors de l'invasion du Sahara Occidental, Hassan II avait cru qu'il pouvait s'approprier de notre pays, jouant les héros face à un peuple innocent et des partis politiques meurtris par la répression. Le roi a voulu appeler ça "consensus national". C'en était un, mais il était fait à coups de matraques.

Le gouvernement marocain a fait de son autonomie un cheval de bataille, il s'est agité à bout de champ aux Nations Unies, à Madrid, Paris, etc… Grâce aux mauvais conseils de la France, il a fini par croire en son plan, ce qui le conduit forcément à la déception lorsque les autorités marocaines ont été mises devant leurs responsabilités. La résolution 1871 était on ne peut plus claire : les parties sont condamnées à trouver une solution négociée qui garantit le respect du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. Et la patience du Conseil de Sécurité est arrivée à ses limites. Tout comme la patience de la population sahraouie.

Le Front Polisario reste fidèle à ses engagements pour trouver une solution pacifique et définitive à ce conflit qui dure depuis plus de 36 ans, et le peuple sahraoui reste fidèle à ses principes. Parmi ces principes "Toute la patrie ou le martyre".

http://diasporasaharaui.blogspot.com

De : Diaspora Sahraouie

En attendant l'arrivée de Ross



En application de la résolution 1871 du 30 avril 2009, M. Ross se prépare pour une visite dans la région du Maghreb pour des rencontres informels en vue de préparer le terrain pour le prochain round de négociations entre le Front Polisario et le Maroc.

Le gouvernement marocain, en tablant sur des calculs politiques erronés, fait semblant de respecter la légalité internationale, tout en attendant une intervention française pour le sortir de ce cauchemar appelé le Sahara Occidental. Un cauchemar qui dure depuis que Mohamed VI était encore un adolescent de 12 ans. Et s'il ne veut pas se plier au droit international, il risque de vieillir et quitter ce monde, comme son père, sans voir le Sahara devenir définitivement marocain.

Après l'avoir rejeté pendant des années, le Maroc est obligé de négocier avec le Front Polisario dans le but de présenter une proposition qu'il qualifie de nouvelle donne, l'autonomie. Les connaisseurs du dossier savent avec exactitude que ce projet a été maintes fois présenté par le Maroc en 1979 et 1989 lors de la rencontre de Marrakech avec la direction du Polisario. Donc, il n'est pas question que le Front Polisario l'accepte.

Les temps ont révolu. Bush n'est plus aux commandes de la Maison Blanche et l'ONU n'est pas près d'imposer une solution contre le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, et l'allié des sahraouis, l'Algérie, est devenue une puissance politique, économique et militaire dans la région du Maghreb. Tous les ingrédients sont réunis pour que l'Etat sahraoui voie le jour, même si cet Etat existe déjà puisque la République Arabe Sahraouie Démocratique est membre à part entière de l'Union Africaine.

Il a été définitivement clarifié qu'une solution négociée et mutuellement acceptable par les parties ne veut pas dire courir derrière les caprices d'un gouvernement marocain dirigé par un roi attiré par les jeux d'adolescents, ni derrière les décisions d'un gouvernement européen dirigé par un gigolo dont la politique néo-nazi ne veut pas rompre avec le passé colonial.

Par lettre datée du 28 août 2008, Peter Van Walsun a démissionné, non sans avoir rappelé que "la légalité internationale est avec le peuple sahraoui" et que le conflit du Sahara Occidental est dû à une "injustice commise il y a 34 ans". Cet homme, même s'il était controversé, a dit des vérités comme des temples qui sont tombées sur les têtes des dirigeants marocains qui cherchent à contourner cette légalité moyennant le mensonge, la trahison et les méthodes dignes des états voyous.

M. Christopher Ross va entamer une tournée dans la région. Le Front Polisario lui a réitéré l'entière disposition des sahraouis à coopérer pleinement avec les NNUU et l'a assuré de son soutient pour le succès de sa nouvelle mission. Succès qui s'annonce difficile, puisque la presse marocaine commence déjà ses délires de chercher une solution négociée entre l'Algérie et le Maroc. Précisément, c'est le journal Assabah, dans son édition d'aujourd'hui, qui l'affirme. Pour rappel, c'est le même journal qui vient d'être condamné en France pour avoir accusé un journaliste de France 3 d'agent des services secrets algériens.

Logiquement, le seul et unique moyen de résoudre ce problème est de lever tous les obstacles que le Maroc a contribué à dresser le long de ces 34 années et qu'il accepte enfin à reconnaître ses responsabilités et d'en discuter.

http://diasporasaharaui.blogspot.com

De : Diaspora Sahraouie

Le prix de la paix au Maghreb


Les activités du M. Christopher Ross, nouvel envoyé spécial de Ban Ki-moon pour le Sahara Occidental, vont reprendre à un moment où il y a unanimité sur le fait que l'UMA ne peut réactiver ses structures et mettre en œuvre ses décisions au moment où l'un de ses membres fondateurs s'obstine à vouloir s'emparer des terres de ses voisins. Il n'existe pas de par le monde un groupement de pays qui appelle à la complémentarité et au partenariat alors que l'un de ses pays occupe, torture et viole les droits les plus fondamentaux d'un des peuples de la région.

Nous ne pouvons qu'exprimer notre grand étonnement de voir la question du Sahara Occidental toujours inscrite à l'ordre du jour de l'ONU depuis le 14 décembre 1960, date de la résolution 1514 (XV) de l'Assemblée Générale de l'ONU relative à l'octroi de l'indépendance aux pays et peuples coloniaux et qui stipule que tous les peuples ont un droit inaliénable à la pleine liberté, à l'exercice de leur souveraineté et à l'intégrité de leur territoire national".

La question du Sahara est une question coloniale, un territoire non-autonome et tout ce que ça implique en droit d'autodétermination et droit des peuples de disposer d'eux-mêmes. La décolonisation doit s'achever par la reconnaissance des droits historiques du peuple sahraoui.

Le Maroc joue sur le facteur du temps pour affaiblir la volonté des sahraouis, en croyant que de la sorte il finira avec ce contentieux... à sa manière... Mais le peuple sahraoui et le Front Polisario se trouvent dans une situation politique confortable sur le plan international : Le droit à l'autodétermination est inaliénable et irréversible, le peuple sahraoui est uni autour de son avant-garde, le Front Polisario, sa détermination reste intacte et la proposition marocaine de l'autonomie se trouve désormais aux oubliettes…

Le Front Polisario n'a pas cessé de déplorer et dénoncer l'attitude du Maroc qui instrumentalise les phénomènes du trafic illégal et du terrorisme à des fins médiatico-politiques dans le but de discréditer et nuire l'image respectable que le mouvement sahraoui s'est forgée au fil des longues années de lutte pour chasser la horde barbare tombée du Nord. L'obstination marocaine à défendre l'indéfendable pourrait altérer les relations qui liaient le Maroc à Washington, surtout que l'Algérie est devenue un partenaire indéniable en matière de lutte contre le terrorisme international.

Les grandes puissances, qui ont compris depuis longtemps les visées hégémoniques du Maroc dans la région, commencent enfin à pointer le doigt accusateur vers le royaume chérifien. Il est temps de mettre fin à cette mascarade et d'accentuer la pression sur les responsables marocains pour les amener à accepter la légalité internationale et mettre fin a ce conflit qui n'a que trop duré.

Les responsables marocains ne peuvent pas se dérober à leur responsabilité morale et politique dans cette affaire. Sans la sauvage invasion marocaine, drôlement appelée Marche Verte, l'affaire du Sahara Occidental n'aurait jamais existé et la destinée des peuples du Maghreb aurait connu un meilleur sort. Mais il n'est jamais trop tard pour bien faire. Le roi Mohamed VI doit s'armer du courage qui a manqué à son défunt père pour se débarrasser de cette affaire embarrassante pour l'Etat et pour le peuple marocain. Cela ouvrira des nouvelles perspectives pour le bien-être de tous les peuples de la région. En signe de bonne volonté, le Front Polisario a offert le partage de ses richesses nationales avec le peuple marocain pour réaliser le rêve commun du développement et de stabilité et paix sociale. Donc, il est temps de se rendre à l'évidence et de rompre avec les attitudes d'antan caractérisées par la fuite en avant.

La preuve irréfutable de la négative marocaine à toute solution est la politique interne du Maroc où on ne peut pas exprimer un avis contraire à la vision générale de l'Etat. Le parti Voie Démocratique (Annahj addimocrati) subit une des pires violences à cause de son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.

Tout cela à un moment où le Front Polisario subit une pression croissante de la souche sociale jeune qui exige le retour immédiat à la lutte armée, seul moyen pour contraindre le Maroc à respecter la légalité internationale.

Le peuple sahraoui réitère son appel à la communauté internationale pour exercer des véritables pressions sur le gouvernement marocain pour l'amener à respecter ses engagements lors de la signature des accords de cessez-le-feu en 1991 et restaurer aux sahraouis leurs droits légitimes à vivre en paix et harmonie avec les peuples frères du Maghreb.


De : Diaspora Sahraouie

Smile on the face of the tiger


In his latest column for the New Statesman, John Pilger de-codes the "historic" speech President Obama made in Cairo "reaching out to the Muslim world", according to the BBC: in reality showing the seductive face of American power as it proceeds towards its unchanged goal.

At 7.30 in the morning on 3 June, a seven-month-old baby died in the intensive care unit of the European Gaza Hospital in the Gaza Strip. His name was Zein Ad-Din Mohammed Zu’rob, and he was suffering from a lung infection which was treatable.

Denied basic equipment, the doctors in Gaza could do nothing. For weeks, the child’s parents had sought a permit from the Israelis to allow them to take him to a hospital in Jerusalem, where he would have been saved. Like many desperately sick people who apply for these permits, the parents were told they had never applied. Even if they had arrived at the Erez Crossing with an Israeli document in their hands, the odds are that they would have been turned back for refusing the demands of officials to spy or collaborate in some way.

“Is it an irresponsible overstatement,” asked Richard Falk, the United Nations special rapporteur for human rights in the occupied Palestinian territories and emeritus professor of international law at Princeton University, who is Jewish, “to associate the treatment of Palestinians with [the] criminalised Nazi record of collective atrocity? I think not.”

Falk was describing Israel’s massacre in December and January of hundreds of helpless civilians in Gaza, many of them children. Reporters called this a “war”. Since then, normality has returned to Gaza. Most children are malnourished and sick, and almost all exhibit the symptoms of psychiatric disturbance, such as horrific nightmares, depression and incontinence. There is a long list of items that Israel bans from Gaza. This includes equipment to clean up the toxic detritus of Israel’s US munitions, which is the suspected cause of rising cancer rates. Toys and playground equipment, such as slides and swings, are also banned. I saw the ruins of a fun fair, riddled with bullet holes, which Israeli “settlers” had used as a sniping target.

The day after Baby Zu’rob died in Gaza, President Barack Obama made his “historic” speech in Cairo, “reaching out to the Muslim world”, reported the BBC. “Just as it devastates Palestinian families, the continuing humanitarian crisis in Gaza,” said Obama, “does not serve Israel’s security.” That was all. The killing of 1,300 people in what is now a concentration camp merited 17 words, cast as concern for the “security” of the killers. This was understandable. During the January massacre, Seymour Hersh reported that “the Obama team let it be known that it would not object to the planned resupply of ‘smart bombs’ and other hi-tech ordnance that was already flowing to Israel” for use in Gaza.

Obama’s one criticism of Israel was that “the United States does not accept the legitimacy of continued Israeli settlements... It is time for these settlements to stop.” These fortresses on Palestinian land, manned by religious fanatics from America and elsewhere, have been outlawed by the UN Security Council and the International Court of Justice. Pointedly, Obama made no mention of the settlements that already honeycomb the occupied territories and make an independent Palestinian state impossible, which is their purpose.

Obama demanded that the “cycle of suspicion and discord must end”. Every year, for more than a generation, the UN has called on Israel to end its illegal and violent occupation of post-1967 Palestine and has voted for “the right of the Palestinian people to self-determination”. Every year, those voting against these resolutions have been the governments of Israel and the United States and one or two of America’s Pacific dependencies; last year Robert Mugabe’s Zimbabwe joined them.

Such is the true “cycle” in the Middle East, which is rarely reported as the relentless rejection of the rule of law by Israel and the United States: a law in whose name the wrath of Washington came down on Saddam Hussein when he invaded Kuwait, a law which, if upheld and honoured, would bring peace and security to both Palestine and Israel.

Instead, Obama spoke in Cairo as if his and previous White House administrations were neutral, almost divine brokers of peace, instead of rapacious backers and suppliers of the invader (along with Britain). This Orwellian illogic remains the standard for what western journalists call the “Israel-Palestine conflict”, which is almost never reported in terms of the law, of right and wrong, of justice and injustice – Darfur, yes, Zimbabwe, yes, but never Palestine. Orwell’s ghost again stirred when Obama denounced “violent extremists in Afghanistan and now Pakistan [who are] determined to kill as many Americans as they possibly can”. America’s invasion and slaughter in these countries went unmentioned. It, too, is divine.

Naturally, unlike George W Bush, Obama did not say that “you’re either with us or against us”. He smiled the smile and uttered “many eloquent mood-music paragraphs and a smattering of quotations from the Holy Quran”, noted the American international lawyer John Whitbeck. Beyond this, Obama offered no change, no plan, only a “tired, morally bankrupt American mantra [which] essentially argues that only the rich, the strong, the oppressors and the enforcers of injustice (notably the Americans and Israelis) have the right to use violence, while the poor, the weak, the oppressed and the victims of oppression must... submit to their fate and accept whatever crumbs their betters may magnanimously deign suitable to let fall from their table”. And he offered not the slightest recognition that the world’s most numerous victims of terrorism are people of Muslim faith – a terrorism of western origin that dares not speak its name.

In his “reaching out” in Cairo, as in his “anti-nuclear” speech in Berlin, as in the “hope” he spun at his inauguration, this clever young politician is playing the part for which he was drafted and promoted. This is to present a benign, seductive, even celebrity face to American power, which can then proceed towards its strategic goal of dominance, regardless of the wishes of the rest of humanity and the rights and lives of our children.

Back to the point of departure


In his latest column for the New Statesman, John Pilger reflects on the idea of a journey, and wonders, like TS Eliot, if the point of travelling is also to find out where you came from. However, the unsuspected and tragic can change everything.

TS Eliot wrote that the point of any journey was to find out where you came from. As I bore my bulging canvas bag to the wharf at Circular Quay, not far from where my Irish great-great-grandparents had landed in leg irons, I hoped the point of my journey would become clearer once my ship had sailed. The Bretagne was my ship; it was white with blue stripes along the side and had a graceful bow, having been built in Saint-Nazaire as a modest version of the mighty Normandie. Alas, long veins of rust showed, and the crew looked morose. A Greek company now owned it, and the previous day had decanted 600 Greek brides.

The brides had been married “by proxy” in Greece to men in Australia they had never met. It worked this way. Young Greek (and Italian) men emigrated to Australia in the postwar years to work in the outback or at night in factories. When the authorities realised an entire gender was missing, they encouraged young women in Greece to write to their bereft male compatriots on the other side of the world. This often resulted in a wedding with the groom present only in a photograph pinned to the wedding cake. When a bride ship docked, anxious men and women would hold up photographs to identify the wife or husband they had never laid eyes on. Unfortunately, some hearts would change during the month-long voyage, producing a certain anarchy on arrival.

My Australian generation filled these ships on the return voyage to Europe, squeezing into six-berth cabins below the Plimsoll line in order to reach that mystical place called OT (“over there”). On the wharf that May day, aged 22, I told my mother I would be back in a year or two. “You won’t be back,” she said. With departure delayed 12 hours because Captain Nick was missing, we sang our umpteenth “Auld Lang Syne”, and the beer and tears ran dry; and finally we steamed out into the Pacific. I thought I could see my father’s silhouette on the headland; someone flashed their headlights.

I have read about fellow expatriates who insist that, from a tender age, they longed for cultural betterment elsewhere. Clive James comes to mind. As the bride ship slid into its first trough of green ocean, and salt spray cascaded over those of us still looking back, I was smitten with what I thought was seasickness but was really homesickness; rather like some tropical maladies, it recurs all your life and there is no cure.

Having made it to Singapore, Captain Nick missed, perhaps literally, the next port (Colombo) for reasons unexplained. As we crossed the Indian Ocean, with fresh water rationed for reasons unexplained, the horizon became a see-sawing line etched in my vision. The tiny, always empty dance floor remained at an angle and the Italian band were to be found at the rails, lime-green of pallor. Affordable alcohol ran dry for reasons unexplained, with the exception of sweet vermouth. Entertainment was provided by a fight between a Greek officer, known as Matinee Idol, and a New Zealander who had thrown him into the ship’s minuscule pool when we crossed the Equator. I interviewed a sheepshearer who was going home to Greece. When the interview was published, the headline asked, “Is this the shortest shearer in Australia?”

Then, one morning, there were red cliffs and, beyond, the Suez Canal. At Aden, I paid £12 for a Hermes Baby typewriter, which accompanied me to places of upheaval for 30 years, minus only the letter “m”. When we landed at Genoa, I fell to the ground. Two years later, the bride ship blew up without loss of life, for reasons unexplained.

The journey taught me how immense the world is, and I remain in awe at the sheer magic of a flight that covers the same 13,000 miles in a day and a night. That said, when the pilot flying a cargo of rifles, ammunition, stockfish and me into the Biafran War at night bellowed, as we approached the ghostly outline of a dirt road littered with the wreckage of aircraft, “Turn the fucking lights on, so I know where to put this thing!”, I was also in awe at my own fragility and fear. Mind you, the art deco piano bar flying across the United States was no less surreal. You can take a shower on the new Airbus A380, after your massage. The magic has become routine, as if the epic scale of things no longer applies.

That is not quite true, and the trigger for these reflections is a poignant story of a journey that was on the front pages recently, but briefly, having now succumbed to Gordon Brown’s perennial crisis and the venality of his associates. Yet it lingers on. A backpack and a vaccination card were found, and a laptop, and there was a photograph on the web of a container holding the few bodies found floating where Flight AF447 went down on 1 June.

I have flown by Air France from Paris to Rio, the fatal route in reverse, and I remember the place where the trade winds collide and the ocean is sucked into the sky and becomes a vortex of a kind. My aircraft then – a Boeing 707 – rose and fell, rose and fell. The fake starlight window in the ceiling provided reassurance.

The news of Flight AF447 is now all but forgotten. I read a dignified statement by Jane and Robin Bjoroy, the parents of Alexander, aged 11, who had visited them during his half-term holiday and was on his way back to school in Bristol on AF447. They said their son’s death was tragic. It certainly was that, and perhaps a reminder of the epic scale of things.

Crisis en Irán: ¿quien desestabiliza?


Irán vive momentos de convulsión. El desencadenante ha sido el resultado de las elecciones presidenciales en el que ha habido fraudes que denuncia la oposición. Pero antes y durante, se multiplican los actos terroristas en Irán. Y ello plantea la cuestión de quien puede estar utilizando el fraude electoral o el terrorismo para conseguir sus objetivos políticos.

I. Atentados terroristas recientes en Irán.
Se han multiplicado los atentados terroristas en Irán, antes y después de las elecciones presidenciales. Recapitulemos:

1. Atentado suicida contra el mausoleo del Imán Jomeini (21-VI-2009)

El resultado de víctimas varía según las fuentes. Algunas hablan de dos muertos y ocho heridos
(...)
Este es el primer atentado que se comete en Teherán desde la década de los ochenta. El jueves, el Ministerio de Inteligencia reveló que el día de los comicios las fuerzas de seguridad habían desactivado acciones planeados contra centros de votación. Además, señaló que los terroristas tenían «vínculos» con enemigos externos de Irán, en alusión directa a Estados Unidos e Israel.

2. La policía iraní desactiva una bomba colocada en un avión de pasajeros en el que iba a viajar el ex-presidente Jatami (30-V-2009)

3. 25 muertos al estallar una bomba en una mezquita iraní (28-V-2009)

II. Fraude electoral en Irán
Las autoridades han reconocido que ha habido un fraude electoral.

El portavoz del Consejo de los Guardianes, máximo órgano legislativo iraní, Abbas Alí Kadjodaei, reconoció hoy irregularidades en las elecciones que afectarían a al menos tres millones de votos que fueron contabilizados, a pesar de que con ellos se superase el número de personas censadas. El Gobierno iraní ha vuelto a acusar a los países occidentales, sobre todo a EEUU, Reino Unido y Francia, de fomentar “la anarquía y el vandalismo” en las protestas por el fraude electoral.

Pero, ¿quien está detrás del fraude? ¿el gobierno iraní... o quien pretende destabilizar al gobierno iraní con protestas por el fraude?
Sería necesario rastrear el origen de esas papeletas de más que están en las urnas y que han provocado estas graves revueltas.

III. Acusaciones de Irán contra USA e Israel
Después del más sangriento de estos atentados, el de 28 de mayo, las autoridades iraníes acusaron a los USA e Israel:

AJN.- En la oración del viernes, el ayatolá Ahmad Khatami reveló que hay indicios de la participación de Estados Unidos e Israel en el reciente bombardeo a una mezquita en Zahedan. De acuerdo a la información oficial, el ataque dejó un total de 25 muertos y 125 heridos

.

Los USA desmintieron esta implicación.
No me consta que Israel haya desmentido la acusación.

IV. Otras hipótesis.
Junto a estas hipótesis cabría añadir otras: como la de implicación de Arabia Saudí, notorio enemigo de Irán o incluso que el propio régimen esté detrás de los atentados y del fraude electoral.

V. Lo que dicen los indicios.
Los indicios existentes, sin embargo, parecen avalar la tesis iraní.
Recordemos lo que se publicó hace un año.

Los demócratas autorizaron fondos para acciones secretas en Irán (1-VII-208)

ANNA GRAU. CORRESPONSAL EN NUEVA YORK. 1-7-2008 07:53:06
George W. Bush pidió al Congreso y al Senado norteamericanos 400 millones de dólares (más de 250 millones de euros) para acciones secretas con el objetivo de desestabilizar el actual régimen de Irán, y los obtuvo. Los fondos se adjudicaron previo informe presidencial altamente clasificado. Una instrucción forzosamente conocida por la llamada «banda de los ocho» en el control parlamentario de los servicios secretos, que incluye al jefe de la mayoría demócrata en el Senado, Harry Reid, la portavoz de la Cámara de Representantes, Nancy Pelosi, el presidente de la comisión de Inteligencia del Senado, John D. Rockefeller IV, y su hómologo en la Cámara de Representantes, Silvestre Reyes.
Lo cuenta en la revista «The New Yorker» un prestigioso periodista militar, Seymour Hersh, que lleva meses denunciando una sorda guerra interna en las cumbres de Washington entre los partidarios de atacar militarmente Irán y los que dicen que eso sería un error. Esta última postura le costó la dimisión a quien fuera hasta hace poco máximo responsable militar en Próximo Oriente, el almirante William Fallon.
No es ni mucho menos la primera vez que EE.UU. apadrina acciones secretas en Irán. Pero sí sería la primera vez en mucho tiempo que las acciones adquieren tanta envergadura y que obtienen, además, el apoyo de la mayoría demócrata, justo cuando su presidenciable Barack Obama plantea un tratamiento exclusivamente diplomático de los conflictos con Teherán.

Washington multiplica las operaciones secretas en Irán (1-VII-2008)

El Congreso autorizó una partida de 400 millones de dólares para financiarlas
Óscar Santamaría | Corresponsal 1/7/2008
El Congreso de Estados Unidos aceptó la petición del presidente George W. Bush y autorizó una partida especial de 400 millones de dólares para financiar operaciones secretas en Irán, destinadas a socavar el régimen de Teherán y propiciar un cambio de Gobierno.

Así lo afirma en el próximo número de la revista The New Yorker el periodista Seymour Hersh, quien en las mismas páginas destapó las torturas en Abu Ghraib, cuyas imágenes dieron la vuelta al mundo. En su largo artículo, anticipado en Internet y basado en documentos clasificados, señala que la aprobación de esta partida tuvo lugar a finales del año pasado y supuso la luz verde para «acelerar y ampliar» la campaña que Washington lanzó contra Irán meses antes, destinada sobre todo a crear un ambiente de inestabilidad social y política que propicie un cambio de régimen, minando de paso sus ambiciones nucleares.

Para tal fin, agentes especiales estadounidenses se han reunido con grupos opositores a los que ayudan económicamente. Estas acciones encubiertas llevadas a cabo por fuerzas especiales no son nuevas, según el artículo, pero sí se han visto incrementadas ahora.

La Casa Blanca declinó comentar estas informaciones. Sí lo hizo el embajador estadounidense en Irak, Ryan Crocker, que señaló a la CNN que no las había leído, pero rechazó que agentes especiales hubieran cruzado la frontera desde Irak para llevar a cabo estas operaciones. «Diré de plano que las fuerzas estadounidenses no están operando en Irán a través de la frontera con Irak, en el sur ni en ninguna otra parte».

REFLEXIÓN FINAL
Si por un problema de comisiones ilegales entre Francia y Pakistán se asesina a 14 personas, ¿cuánto vale eliminar a un gobierno?"

La ocupación marroquí del Sahara: ¿coste o negocio?


La ocupación del Sahara ¿es un un sacrificio o un negocio para Marruecos? Los partidarios objetivos del majzén dicen que esa ocupación supone un "gran coste" para Marruecos. Los partidarios de la independencia sostienen que es un auténtico negocio en virtud de la expoliación de las riquezas del territorio. La cuestión no nos da igual, porque si Marruecos se está enriqueciendo no se ve la razón de que le regalemos nuestro dinero. La revista Forbes investiga en la fortuna de Mohamed VI y nos da pistas para tener una respuesta.

Una conocida revista marroquí, aparentemente crítica con el majzén, titulaba su número 368 así, "El caro, muy caro Sahara".
El reportaje aparecía unos pocos meses después de que el periodista noruego, Erik Hagen,en su ponencia presentada en un congreso sobre el Sahara Occidental celebrado en Pretoria en diciembre dijera:

Los ingresos anuales para Marruecos de los fosfatos de Bucraa en 2008 ascenderían a cerca de 1700 millones de dólares, el equivalente a dar 10 000 dólares a cada uno de los refugiados saharauis anualmente. La ayuda multilateral a los campamentos de refugiados en 2007 equivale al 1,7 % de los ingresos estimados de Bucraa en 2008, considerando un precio de 414 dólares/tonelada y una exportación de 4 millones de toneladas.

Dos visiones diferentes...
Ahora la revista Forbes nos ofrece su perspectiva
En un artículo sobre la fortuna amasada por Mohamed VI titulado "El rey de las rocas" (de fosfatos) dice:

La mayor parte de las familias reales han tenido que apretarse el cinturón este año, mientras sus fortunas caen en picado. Pero no es el caso del rey de Marruecos, Mohamed VI, cuyos 12 palacios suponen 1 millón de dólares diarios de gastos de mantenimiento. El beneficio neto de su fortuna ha sido de entre 1000 a 2500 millones de dólares este año(...).
La salvación de su fortuna es el cuasi-monopolio que su país tiene en la materia prima del fosfato. Un componente clave en los fertilizante, el fósforo tal y como se encuentra en la roca de fosfato es esencial para la producción mundial de alimentos. "No se puede sobrevivir sin fosfato, cada célula de tu cuerpo depende de él", dice Michael Lloyd, director del Instituto de Investigación sobre el Fosfato de Florida.
Marruecos controla casi la mitad de las reservas mundiales de fosfato. El último año, el país norteafricano extrajo 28 millones de toneladas de roca de fosfato, haciendo de él el tercer mayor productor del mundo, tras China y USA y el mayor exportador. Los ingresos de la roca de fosfato comportan la mitad de los ingresos del país.
Es un buen negocio. El monopolio estatal de fosfatos, OCP, alcanzó un beneficio neto estimado el último año de 2,8 mil millones de dólares. Un beneficio multiplicado por nueve respecto al año anterior, gracias a la elevación del precio de los fosfatos, que alcanzaron en julio de 2008 el precio de 500 dólares la tonelada (...)
"Este es un dato con el que hay que contar: la industria marroquí de fertilizantes está controlada por el gobierno", dice Lloyd. "En los años '70 podías conseguir fosfato por 4 dólares. Pero un día los marroquíes decidieron subir el precio a 20 dólares". Otro analista estima que la subida de precios el año pasado se debió a las maniobras de la OCP (...)
Este año las presiones descendentes han hecho bajar el precio debajo de los 200 dólares, pero esto ha sido suficiente para que el rey Mohamed haya subido hasta el puesto nº 7 en la lista de los monarcas más adinerados.
(...)
Pero también hay amenazas políticas. (...) Un sexto de los fosfatos provienen del Sahara Occidental.

España vive una crisis económica pavorosa. Y el rey de Marruecos pasa a ser la séptima fortuna real más grande del mundo.
Pues bien, el 15 de junio la agencia oficial de prensa marroquí informa de que acabamos de regalar 3 millones de euros a Marruecos para "cooperación".
Y es que, como es notorio, somos ricos y Mohamed VI pobre. No tiene dinero para crear escuelas u hospitales en su país. Tenemos que ayudarles.

¿Qué hay detrás de la farsa del "yihadismo"? La justicia francesa se asoma al abismo


¿Cuántos de los atentados que dicen de "Al Qaida" son verdaderamente de "Al Qaida"? Un tribunal francés acaba de echar por tierra, siete años después, la tesis de que Al Qaida fue quien asesinó a 11 franceses en un hotel de Karachi (Pakistán). Y si no fue "Al Qaida". ¿quien fue? La justicia francesa apunta a los servicios de inteligencia de Pakistán. Otra nueva prueba de la siniestra conexión de los servicios secretos con el terrorismo. Pero la justicia francesa va más allá, ¿por qué fue? Y la respuesta nos asoma al abismo

Definitivamente, los de la ideología de la amenaza yihadista no ganan para disgustos. Uno de los atentados que incluían en el "curriculum" de Al Qaida no es obra de "yihadistas" sino que parece ser ¡oh, ¿sorpresa?! de los servicios secretos.
Pero lo que se empieza a conocer sobre el atentado de Karachi no sólo nos descubre quien está verdaderamente detrás del terrorismo, sino que nos descubre el por qué.

I. LOS HECHOS
1. El atentado.
Día 8 de mayo de 2002. Cerca del hotel "Sheraton" de Karachi, Pakistán, un suicida hace explotar un coche bomba. Resultado: 14 muertos. 11 de ellos técnicos e ingenieros franceses que participaban en la construcción de un submarino. Se trata del atentado con mayor número de víctimas extranjeras que ha habido en Pakistán.

2. Red de mentiras. Comienza la intoxicación de la opinión pública. Tesis oficial: ha sido Al Qaida.
Inmediatamente después del atentado se inicia el proceso de intoxicación de la opinión pública. La policía y el servicio secreto pakistaníes insinúan la responsabilidad de "Al Qaida" e incluso del servicio secreto indio. Y, por supuesto, el gobierno, la policía y los servicios secretos pakistaníes son entidades que sólo buscan la seguridad de los ciudadanos.
Reproduzco, traducidos, unos párrafos de una información de "Le Nouvel Observateur" de apenas unos días después (11 de mayo de 2002):

"no hemos visto esto nunca antes: el recurso al atentado suicida. ..." ha subrayado el viernes el general Rashid Quereshi, portavoz del gobierno pakistaní.
El responsable reconoce que "este atentado suicida (supone) una dimensión completamente nueva y peligrosa" del terrorismo en su país. "El gobierno y el presidente han decidido actuar enérgicamente contra este acto terrorista y el uso de kamikazes" ha asegurado en una entrevista a la agencia Associated Press.
(...)
La red "Al Qaida" y los musulmanes extremistas pakistaníes son los principales sospechosos (...). Es el tercer ataque contra extranjeros en Pakistán desde que el presidente Pervez Musharraf ha prohibido en enero cinco movimientos islamistas, de los cuales la mayor parte tenían vínculos con la organización de Osama Ben Laden y se oponínan al apoyo de Islamabad a la guerra en Afganistán.
"Los elementos extremistas en Pakistán y Al Qaida están ciertamente muy descontentos de que Pakistán apoye tan fuertemente la guerra contra el terrorismo", estima el general Quereshi , que precisa que las fuerzas de seguridad pakistaníes están en pie de guerra.
(...)
La India, el gran rival vecino, ha condenado el atentado, pero el general Quereshi subraya que su país aún estudia la hipótesis de una implicación de Nueva Delhi.
"Investigamos para saber si servicios secretos extranjeros podrían manipular a elementos extremistas".
(...)
Más de 300 presuntos militantes islamistas han sido interrogados en el país después del atentado, de los cuales algunos pertenecerían a los movimientos "Yaish-e-Mohamed" y "Sipah-e-Sahaba". Los dos grupos son conocidos por tener vínculos directos con Al Qaida y sus dirigentes ha pasado tiempo en Afganistán bajo el régimen de los talibanes, según fuentes afganas y pakistaníes.

3. Detenciones para reforzar la tesis oficial.
Para reforzar la tesis oficial, la policía pakistaní detiene y acusa a un "yihadista". Le Nouvel Observateur informa de ello, el 19 de septiembre de 2002:

El gobierno pakistaní ha anunciado el arresto de 7 personas ligadas al terrorismo. Una de ellas "es sospechosa de haber ideado el atentado contra un autobús cerca del hotel Sheraton en Karachi
(...)
Todas las personas detenidas pertenecerían a una rama de la organización "Harkat-ul-Mujahdeen" que combate al Ejército indio en Cachemira y que es conocida por tener vínculos con la red "Al Qaida" de Osama Ben Laden.

4. Condenas a muerte para remachar la tesis oficial.
Para "consolidar" la tesis oficial no sólo hubo detenciones. Los tribunales también pusieron su "granito de arena", gracias a la existencia de una legislación "antiterrorista", según informa Le Nouvel Observateur el 4 de julio de 2003:

El tribunal antiterrorista de Karachi ha condenado el lunes a la muerte por horca a dos militantes islamistas reconocidos como culpables de haber organizado el atentado de 8 de mayo de 2002
(...)
Estoy satisfecho con el veredicto. Había pruebas abrumadoras contra los dos hombres y el juez ha tomado la decisión correcta", ha dicho el fiscal Maula Bakhsh Bhatti.
El abogado de los procesados ha anunciado que recurrirá. Ha estimado que el asunto debiera haber concluido con una absolución, pero, ha denunciado, "ha habido vicios de forma en los testimonios de la acusación".

5. ... y dudas sobre la tesis oficial.
Sin embargo, pronto surgieron dudas. Según informaba el semanario francés L'Express (6 de abril de 2006):

Existen serias dudas sobre su implicación (de los detenidos), al menos en este asunto... Dudas que descansan sobre elementos materiales.
(...)
Los análisis (del explosivo) confirmados por expertos americanos revelan que se trata de explosivos rompientes, de tipo militar. Ahora bien, los detenidos y condenados utilizaban material artesanal (...)

II. LA IDEOLOGÍA DE LA "AMENAZA YIHADISTA" INCORPORA EL ATENTADO DE KARACHI A SU "ARGUMENTARIO"
Uno de los autores habituales de artículos sobre la "amenaza yihadista" ha incluido el atentado de Karachi en la lista de atentados del "yihadismo" de "Al Qaida" en dos trabajos publicados en varias páginas webs. El asunto tiene su interés porque en el más reciente de esos trabajos sigue atribuyendo a "Al Qaida" los atentados de Bombay cuando ya se conocía la implicación de los servicios secretos pakistaníes en ellos:

- ¿Cuál será el próximo atentado de Al Qaeda? (14 de septiembre de 2006)
En este trabajo el atentado de Karachi se atribuía, sin duda, a Al Qaida.
Obsérvese, sin embargo, que ya cinco meses antes el semanario L'Express informaba de indicios sólidos de que esa tesis no era creíble.

- Evaluando la amenaza yihadista: repercusiones para la Alianza Atlántica (7 de abril de 2009)

"En el programa ideológico del yihadismo se encuentra el deseo de expulsar cualquier tipo de influjo no islámico del mundo musulmán. (...) La tradicional preferencia por atacar embajadas, consideradas por los yihadistas como las antenas a través de las cuales los países occidentales controlan y subyugan al mundo musulmán, ha sido desplazada por el ataque contra otros objetivos menos protegidos, pero igualmente importantes, y repletos de simbolismo. Golpeando el turismo en estos países (...) se (...) compromete las fuentes económicas y debilita los regímenes políticos calificados de “apóstatas”. Este tipo de ataques pretenden igualmente que los musulmanes asocien la cercanía a determinadas marcas comerciales o emblemas extranjeros como una clara exposición al peligro. En esta línea, en los últimos años se han producido ataques (...) contra el hotel (...) Sheraton en Karachi, (...) y los más recientes y devastadores ataques contra intereses turísticos en Bombay.

Obsérvese que en este trabajo, publicado el 7 de abril de 2009, se siguen atribuyendo los atentados de Bombay al "yihadismo", a pesar de que quedó claramente demostrado, al menos desde principios de enero de 2009, la implicación de los servicios secretos de Pakistán en esos atentados supuestamente obra del "yihadismo" de "Al Qaida".

III. PERO NO ERA AL QAIDA NI EL YIHADISMO
Seis años después, los condenados fueron absueltos. Información del día 5 de mayo de 2009:

Asif Zaheer y Mohammad Rizwan habían sido detenidos en diciembre de 2002 y condenados el año siguiente por un tribunal antiterrorista por pertenencia a un grupo de activistas de Al Qaida.
(...)
"El tribunal ha estimado que la acusación no había establecido pruebas contra mis clientes", ha declarado el abogado Mohammad Faruq a Reuters.

IV. LO QUE LA FARSA DEL "YIHADISMO" OCULTA. EL ABISMO
El día 5 de enero de 2009 escribí en este blog:

También los atentados de Bombay han sido atribuidos a una organización "yihadista" de la "órbita de Al Qaeda". Y también aquí, el espantajo de la "amenaza" "yihadista" no es más que un medio de ocultar algo más grave y siniestro: la comisión de atentados terroristas por los servicios secretos bajo la cobertura de supuestos grupos islamistas.

Por lo demás, las implicaciones del servicio secreto pakistaní en las actividades terroristas y su instrumentalización de "Al Qaida" fueron reconocidas por el mismísimo Bruce Riedel, consejero del presidente Obama para asuntos de Oriente Medio en una entrevista en The Spiegel publicada el 8 de abril de 2009.
La conclusión es que no sería novedoso, para un verdadero experto en terrorismo, advertir la implicación de los servicios secretos.

Pero lo que está descubriendo la justicia francesa es aún más siniestro. No sólo se apunta directamente a los servicios secretos pakistaníes como autores del atentado-suicida de Karachi de 8 de mayo de 2002. Es que, y esto es igual de grave, el atentado sería la "respuesta" al fin del pago de comisiones por Francia a Pakistán a cambio de que este país comprase sus armas. Dicho de otra manera, el "terrorismo" aparecería como el "lenguaje" a través del cual los Estados tratan de asuntos económicos turbios.

Reproduzco esta escalofriante información de Le Nouvel Observateur, de 19 de junio de 2009:

La investigación sobre el atentado de Karachi se orienta hacia un "asunto entre Estados"
NOUVELOBS.COM | 19.06.2009 | 19:05

El atentado, que provocó 14 muertos, de entre ellos 11 ingenieros franceses en 2002, no estaría ligado a Al Qaida, sino que se habría cometido como represalia por el no pago de comisiones por Francia a Pakistán en el marco de la venta de submarinos.
(...)
(se trataría) de un "asunto entre Estados" en el que aparecen los nombres de Edouard Balladur, Jacques Chirac y Nicolas Sarkozy.
Según el abogado de siete familias de víctimas, Olivier Morice, que se ha reunido el jueves 18 de junio con los jueces antiterroristas Marc Trévidic e Yves Jannier, "la pista Al Qaida está totalmente abandonada. El móvil del atentado aparece ligado al fin del pago de comisiones" por Francia a Pakistán, en el marco de la venta de submarinos Agosta, precisa el abogado. Las "retro-comisiones" podrían haber formado parte de la financiación de la campaña electoral de Edouard Balladur en 1995, por medio de una sociedad (Heine) creada con el consentimiento de Nicolas Sarkozy, en aquel momento ministro de Presupuestos.
Esas comisions se habrían parado con la llegada de Jacques Chirac a la presidencia de la República en 1995, a fin de que las "retro-comisiones" destinadas a financiar la campaña de Edouard Balladur, Primer Ministro antes de la llegada de Jacques Chirac a la presidencia "no fuesen pagadas" afirma el abogado Oliver Morice.
(...)
Según este escenario, el atentado de Karachi habría sido cometido en represalia por el no pago de comisiones distribuidas por el actual jefe de Estado pakistaní, Asif Ali Zardari, entonces Primer Ministro, ha añadido Magali Drouet, (...) defendida por Oliver Morice. "Se trata de un asunto entre Estados, que implica a Francia, Pakistán y Arabia Saudí, recaudadora de fondos para Pakistán", ha añadido. Esta pista habría surgido bruscamente en 2008, en el marco de una investigación sobre presuntos hechos de corrupción y venta de armas.
(...)
Uno de estos documentos, bautizado Nautilus, y no firmado, hablaba de una "instrumentalización" de militantes islamistas por miembros de los servicios secretos pakistaníes y del Ejército. Indicaba que "el atentado de Karachi ha sido realizado gracias a las complicidades del Ejército (pakistaní) en el seno de las oficinas de apoyo a las guerrillas islamistas" de los servicios secretos pakistaníes.

Si por unas comisiones ilegales se asesina a 14 personas, ¿cuánto vale eliminar a un gobierno?

La justicia británica frena los delirios "anti-terroristas": debemos tomar nota


Los que dicen defendernos del "terrorismo" son los peores enemigos de nuestro Estado de Derecho. Lo he dicho aquí y no me cansaré de repetirlo. Ahora, la justicia británica, en una decisión importantísima vuelve a reiterarlo. La prensa española, siempre presta a difundir las tesis de la ideología de la "amenaza yihadista" ha silenciado la sentencia de la justicia británica. No es casualidad: esa decisión nos interpela, lo que hace aún más escandaloso el silencio de la prensa escrita española.

1. Los hechos son indiscutibles.
Los he recogido aquí, en este blog. Repito: no son suposiciones. Son hechos. Y se resumen en que:
- las fuerzas de seguridad que dependen del Ministerio del Interior están fabricando pruebas falsas para encarcelar inocentes y hacer creer que en España estamos bajo una "amenaza yihadista";
- el Ministerio Fiscal que depende del Ministerio de Justicia manipula pruebas para incriminar a inocentes y hacer creer que estamos bajo una peligrosísima "amenaza yihadista"
- hay jueces complacientes que no dudan en violar la ley para ordenar la práctica de diligencias que permitan obtener "pruebas" ilegales para mantener la idea de que existe una "amenaza yihadista";
- y hay una determinada prensa que, esgrimiendo las actuaciones antedichas de fuerzas de seguridad, fiscales y determinados jueces, intoxica a la opinión pública haciéndola creer que España está bajo una terrible "amenaza yihadista".

Pero, afortunadamente, los hechos son que algunos tribunales, en España, en la UE y en el Consejo de Europa, no se prestan a esta siniestra farsa cuyo resultado sería convertir el Estado democrático en un Estado policial.

2. Pero los de la ideologia de la "amenaza yihadista" siguen amenazándonos.
Algunos, inasequibles al desaliento, siguen diciendo que nuestro sistema tiene "debilidades" y que debería modificarse para "adaptarse" a la "nueva realidad" del "terrorismo yihadista".

Yo aquí ya he dejado claro cuál es nuestro sistema y que tiene más que suficientes instrumentos para hacer frente al terrorismo.
Igualmente, creo que he dejado claro que lo que buscan los de la ideología de la "amenaza yihadista" no es reforzar el Estado de Derecho y nuestras libertades sino mutilarlo. Lo que ha hecho USA con Guantánamo: un sistema donde no se aplican las garantías constitucionales.
Pero, gracias a Dios, el sentido de la historia parece otro y la pesadilla parece que se va a acabar.

3. La justifica británica dice "no" a los abusos de la ideología de la "amenaza yihadista"

En el Reino Unido, el gobierno (¡un gobierno de izquierdas!) impulsó una legislación antiterrorista en la "línea Guantánamo". Ahora, el tribunal de los lores (el tribunal supremo del Reino Unido) acaba de dictar una importantísima sentencia frenando los abusos.
Es una sentencia de 11 de junio, en un caso del Ministerio del Interior contra determinadas personas. El diario The Times se hizo eco de ella en portada, pero en España ni un sólo medio ha dado la noticia. Una de dos: o los corresponsales en Londres no se han enterado (improbable) o los directores en España frenaron la inoportuna noticia. Si esta última hipótesis es cierta habría que saber si fue por iniciativa propia o por "sugerencia" de alguien.

Resulta que en el Derecho británico, a fin de evitar las "debilidades" en la lucha contra el "yihadismo" se aprobó una legislación que no tenía nada que envidiar a Guantánamo y permitía detener indefinidamente a sospechosos sin necesidad de una acusación formal por ningún delito.
El Tribunal de los Lores (el Supremo británico) dijo que eso era inaceptable.
El gobierno, tras la decisión del Tribunal Supremo británico, y para evitar "debilidades" en la lucha contra el "yihadismo" aprobó en marzo de 2005 una legislación que permitía dictar unas "órdenes de control" (control orders) que vienen a ser una detención especial. En virtud de estas órdenes al sujeto se le impide el ejercicio de numerosos derechos. Para intentar sortear los reproches del Tribunal supremo británico, al afectado por una "orden de control" se le permite recurrirla, pero....¡¡¡sin poder acceder a los indicios o investigaciones de los servicios de inteligencia contra ellos!!! O sea, igual que con las Comisiones Militares de Guantánamo.
Ahora, el Tribunal de los Lores ha vuelto a tumbar este abuso con una doctrina que tiene muchas repercusiones para España. Reproduzco los fragmentos más interesantes, a mi juicio, de entre los que refiere The Times:

Lord Phillips de Worth Matravers, juez decano del tribunal dijo: "un proceso nunca puede ser justo si a una de las partes en el mismo no se le deja conocer la acusación contra él"
Los otro nueve lores jueces asintieron. "El principio según el cual el acusado tiene derecho a conocer lo que se alega contra él tiene una larga historia... El principio fundamental es que todos tienen derecho a acceder a una documentación suficiente que le permita realmente contestar la acusación que se formula contra él", dijo Lord Hope.
(...)
Si el Estado de Derecho tiene que tener algún significado, es en casos como éstos donde el tribunal debe mantener el principio. Debe insistir en que a la persona afectada se le diga lo que se alega contra él".

4. ¿Por qué los españoles debemos tomar nota?
Es muy extraño que esta noticia no se haya difundido en España cuando hay tantos periodistas y medios tan obsesionados con estas cuestiones. Pero claro, los Lores dicen lo contrario de lo que ellos piden....
Pero hay más. Y hay más porque la doctrina de los lores constituye un argumento importante contra el abuso en el uso del "secreto de sumario". Una técnica utilizada profusamente por el juez Garzón.
Recordemos que en la sentencia de la llamada "operación Tigris" se dice esto:

se llevó a cabo la detención policial de los encausados en diversas fechas, decretándose el secreto de las actuaciones por Auto de fecha 11.05.2004, no siendo levantado dicho secreto sino por Auto de 18.05.2007

(folio 6).
Es decir, que el Sr. Garzón, tuvo más de tres años en la cárcel a unos individuos que no pudieron defenderse al no poder conocer los hechos en los que se apoyaba la acusación. Exactamente lo que permiten las "órdenes de control" británicas que el tribunal de los lores ha declarado que son inaceptables en un Estado de Derecho y que son incompatibles con el derecho de defensa.

Por cierto, recordemos que, después de todo este calvario, como ya recogí aquí, cuando la Audiencia Nacional permitió a los detenidos defenderse se demostró que las "pruebas" contra ellos habían sido falseadas o manipuladas. Casi todos fueron absueltos.

¿Hasta cuando se va a permitir que un juez instructor utilice el secreto de sumario de forma abusiva?