domingo, 28 de junho de 2009
Le Sahara Occidental, un territoire non-autonome
Le Sahara est un territoire non autonome, ce qui veut dire qu'il appartient à ceux qui l'habitent sans pour autant qu'un état ne l'administre. Le terme territoire non autonome est utilisé par l'Organisation des Nations Unies pour désigner un territoire « dont les populations ne s'administrent pas encore complètement elles-mêmes ». En mai 2008, Ban Ki-moon, Secrétaire-général de l'ONU, appelait les puissances coloniales à « compléter le processus de décolonisation dans l’ensemble des seize territoires non autonomes restants, sans exception »
Le Sahara Occidental compte parmi les 16 territoires non-autonomes recensés par les Nations Unies. Cela veut dire que les habitants du Sahara Occidental doivent choisir la destinée de leur territoire. L'Etat marocain semble oublier cette vérité. Cela n'est pas étonnant dans un pays établi comme le premier pays producteur et exportateur de cannabis, une drogue dont les effets amnésiques sont connus par la science.
Sur la base de ce droit, les Nations Unies, depuis 1965 appellent à la décolonisation de cette ancienne colonie espagnole et le Comité Spécial des 24 vient de rappeler «la responsabilité envers le droit du peuple du Sahara occidental à l’autodétermination et a fait sienne toutes les résolutions antérieures adoptées par l’Assemblée générale des Nations unies sur le Sahara occidental», a précisé un communiqué de Sahara Press Service. Tous les regards sont désormais tournés vers Rabat où doit se rendre en fin de semaine Christopher Ross. Une escale qui constituera un véritable test de la bonne volonté des autorités marocaines.
M. Ross semble être un homme de négociations. S'il s'éloigne de l'influence négative française, il a beaucoup d'atouts en sa faveur. Sa compétence, liée à sa profonde connaissance de la région et les facteurs de blocage du processus de paix entamé il y a 18 ans et sait où ses prédécesseurs se sont cassés les dents, il préconise les négociations secrètes et ne fera pas de déclaration fracassante tant qu'il n'est pas sûr de l'évolution du dossier. Tous ces facteurs joueront un rôle essentiel dans les prochaines rencontres.
L'Afrique du Nord aurait pu être un paradis, s'il n'y avait pas cette obsession du royaume chérifien de vouloir engloutir tous les territoires voisins.
Il est temps d'arrêter l'hystérie des dirigeants marocains, cet état d'esprit qu'ils ont transmis délibérément au peuple marocain pour le transformer en hystérie collective contre le peuple sahraoui. Pour cela, le gouvernement marocain n'a que les calomnies, les mensonges et la désinformation pour éviter tout débat de fond. Il a semé un brouillard tellement épais qu'il aveugle le peuple marocain jusqu'au point de vouloir le génocide pour les peuples frères algérien et sahraoui. Les manipulations de Rabat ont fait de la population marocaine des esclaves pliés à sa volonté et de chair à canon pour ses folles aventures de conquête.
Aujourd'hui, le Maroc est bien obligé de négocier sur ce dossier en raison des pressions de la communauté internationale. Dans les prochains mois, il devra faire le choix entre la raison et la continuité de ses croisades contre les pays voisins.
La crise financière frappe de plein fouet, et les méthodes de l'époque de la guerre froide ne sont plus d'aucune efficacité. Il ne sert plus à rien de se prosterner devant les Français et les Américains ou les Espagnols pour offrir ses services. Cette technique de crier au loup qui allait à merveille à Hassan II, est un costume qui n'est plus à la mesure du roi Mohamed VI. Dix ans de règne ont fait tomber tous les maquillages que le royaume portait pour présenter ce qu'ils appelaient la "spécificité marocaine" qui n'est autre que la continuité de la dictature monarchique, la répression, les violations des droits de l'homme, la restriction des libertés de presse… et surtout la haine, une profonde haine envers le peuple sahraoui.
Subscrever:
Enviar feedback (Atom)
Sem comentários:
Enviar um comentário